Petit texte (pas vraiment un poème...) écrit en février 2007
Trop loin
Cette déception qui tombe aussi brutalement qu’une nuit sans lune
Cette amertume qui se dessine au plus profond de mon âme
Toute cette incertitude qui plane sur mon coeur taciturne
Me font lentement sombrer dans des eaux trop clames
J’ouvre la porte et je vois la nuit
S’ouvre une fenêtre pour contempler le vide
Un trou sans fond qui s’étale à mes pieds, puis
Qui semble grandir dans un silence avide
Dans le fond de tes yeux, tout ce que je vois
C’est l’habitude qui s’installe et qui parle de moi
Pas un regard de plus, ni une parole de moins
Je suis près de toi mais je reste trop loin.
Février 2007