Le Monde
La brume s’éclaircit doucement et laisse
Après la tempête et le mauvais temps
Un doux parfum humide qui paresse
Au-dessus du ciel encore un instant
La vie recommence à courir de-ci de-là
Reprenant ses droit
Ravivant ses joies et ses peines
Rallumant un feu qui s’éteignait à peine
Soudain c’est une explosion de couleurs,
D’eau, de feu, de cris, de bonheur
Chacun ici savoure sa place
Chérit cette vie qui si vite passe
Puis la nuit tombe et, de nouveau,
Le silence règne en maître
Sur ces terres et cette eau
Si calmes, si traîtres
Le jour viendra encore
Puis la nuit une fois de plus
Le monde tourne encore
Le monde qui n’en finit plus
-- Juin 2007 --